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En quoi mon chien peut-il inspirer ma manière d’être au monde, en tous cas ma façon d’être en relation aux autres, influencer mes attitudes managériales ? C’est la réflexion que je souhaite partager avec vous dans cette série de 4 articles. Dans un premier temps, attachons-nous au comportementalisme animalier et au lien que l’on peut effectuer avec le coaching ‘’classique’’.

 

Le comportementalisme, c’est du coaching

 

Débutons tout simplement par une définition indispensable : celle du comportementalisme animalier.

 

Le comportementaliste n’est pas un éducateur canin, ni un vétérinaire, de la même manière qu’un coach n’est ni formateur, ni psychologue ou psychothérapeute. Chacun sa place. Et quand bien même les casquettes venaient à se cumuler pour une même personne, il ne peut y avoir de confusion possible.

 

Le comportementalisme, c’est du coaching. En effet, il s’agit pour le comportementaliste d’accompagner les maîtres à développer leur potentiel, de permettre l’émergence et la mise en place de stratégies de réussite pour définir et atteindre les objectifs fixés avec leur animal.

 

Comme le coach, le comportementaliste intervient sur un système composé d’individus qui sans cesse s’influencent, interagissent, jusqu’à produire des comportements indésirables, des tensions, des conflits, etc. Ce professionnel travaille à partir d’interactions. C’est donc avant tout un coach systémicien.

 

Comme le coach, le comportementaliste s’intéresse à la demande implicite dissimulée derrière la demande, plus explicite celle-ci, d’accompagnement : gagner en autorité, mieux maitriser son chien en balade, etc. Il n’est pas lieu ici de répondre aux symptômes observés, ces derniers représentant les réponses adaptatives apportées par les individus face à certains ‘’problèmes’’. Non, le comportementaliste s’intéresse aux causes réelles des tensions ou des désagréments vécus qui, justement, provoquent ces symptômes. Par conséquent, l’expertise du comportementaliste est étendue aux sciences humaines :  la connaissance de l’homme, son développement, la construction de ses choix, de son identité, etc., mais aussi à l’éthologie (nous en reparlerons plus précisément au cours des articles suivants).

 

Comme le coach, le comportementaliste peut avoir recours à des outils et techniques d’apprentissage : modèles de développement personnel type PNL (Programmation Neuro-Linguistique), hypnose Ericksonienne, TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives), etc.

 

 

Des spécificités importantes, oui, et alors ?

 

Bien sûr, quelques différences avec coaching ‘’classique’’ existent.

 

Tout d’abord, pour le comportementaliste, le système est composé d’humains et d’animaux.

 

Mais surtout, là où le principe de base de la systémie est de considérer que ce sont les individus qui font la situation observée et non le contraire – ce qui suppose un partage de responsabilités pour tous les individus concernés – le comportementaliste considère lui l’animal, présent dans le système comme non porteur et non responsable des difficultés vécues, mais bien révélateur d’un système qui ne dysfonctionne, notamment grâce aux comportements adaptatifs qu’il laisse émerger.

 

C’est la raison pour laquelle le comportementaliste ne s’adressera qu’aux maîtres, puisque ce sont eux qui, sans le vouloir, développent et entretiennent une relation inadéquate avec leur animal.

 

Peut-être vous dites-vous à cet instant précis : « Ok, c’est très bien tout ça, mais quel lien peut-on faire avec l’entreprise ? ».

 

Vous êtes-vous déjà intéressé au terme de ‘’management’’, à son origine ? Saviez-vous qu’il s’agit d’un terme français, datant du 17ème siècle ?

 

Même si son parcours précis reste quelque peu obscure pour les étymologistes, le terme ‘’management’’ étaient déjà utilisé par les écuyers. Il signifiait alors ‘’emmener son cheval au manège’’, littéralement ‘’préparer sa monture au travail’’. Cette préparation avait pour principal objectif d’aligner, ‘’ajuster’’ les comportements de l’écuyer et de son cheval au niveau émotionnel et relationnel afin d’éviter tout comportement indésirable du cheval dans le cadre de ses futures tâches.

 

En conséquence, nous savons que nous pouvons utiliser la mise en relation avec le cheval ou le chien comme reflet de la relation que nous avons avec les autres.

 

A suivre…

 

Philippe-Gaillard - Cabinet Gaillard Conseil à SaintesPhilippe Gaillard – Spécialiste Coaching Individuel de Managers et Cadres Dirigeants

Coach professionnel, conseil en organisation et stratégies de changement, superviseur de coachs.

Philippe Gaillard, Coach professionnel, conseil en organisation et stratégies de changement, et superviseur de coachs accompagne depuis 2003 les dirigeants, les équipes et les organisations dans les changements culturels, organisationnels et relationnels. Philippe Gaillard est membre associé SFCOACH (Société Française de Coaching) et EMCC (European Mentoring and Coaching Council).

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